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perles du rock - Page 5

  • Quicksilver Messenger Service (Les Perles du Rock, 18)

    Quicksilver Messenger Service, soit le "Service du Messager vif-argent", alias Mercure, messager des dieux pour les Romains, trouve son origine en 1964 à San Francisco. Chester Powers, alias Dino Valenti, chanteur et auteur de l'hymne hippie Get Together, interptété par les Yougbloods, David Crosby et bien d'autres artistes, y rencontre Jim Murray, chanteur et John Cipollina, guitariste. Ces trois musiciens de folk rock sont des habitués des clubs de San Francisco et des alentours. Dino Valenti leur propose de créer leur propre groupe, mais le projet capote lorsque Velenti est arrêté pour possession de drogue, et condamné à plusieurs années de prison.

    Cippolina et Murray n'abandonnent pas, et forment un nouveau groupe qui se stabilisera autour des musiciens David Freiberg, basse et chant, Gary Duncan, guitare et Greg Elmore, batterie. Nous sommes en 1965, et Quicksilver Messenger Service commence à se faire connaître à San Francisco et ses environs par des qualités musicales exceptionnelles et des concerts d'anthologie! Le choix du nom vient aussi du fait que tous les membre du groupe ont un signe astrologique lié à la planète Mercure.

    Quicksilver va rapidement devenir un des groupes phares de la scène de San Franciso, avec le Jefferson Airplane et le Grateful Dead, donnant ainsi naissance au rock psychédélique West Coast. Le groupe signe un contrat avec la maison de disques Capitol en 1967, et sort son premier disque en 1968, sobrement intitulé Quicksilver Messenger Service. Ce disque est réputé comme étant une des meilleures galettes du rock! Mais, Jim Murray a déjà quitté le groupe lorsque le disque paraît dans les bacs, n'acceptant pas cette "professionnalisation", et préférant rester un outlaw! Le deuxième disque, Happy Trails, publié en 1969 par un Quicksilver réduit à un quatuor, assoit définitivement la réputation des musiciens, et, en particulier grâce aux duos de guitare de Cipollina et Duncan, reste une pierre angulaire du rock West Coast!

    Peu après, Duncan s'en va également, pour former avec un Valenti sorti de prison et ragaillardi un groupe éphémère, les Outlaws, qui se situe plus dans le moule de leurs idées libertaires et anti-establishment. Il est remplacé au sein de Quicksilver par Nicky Hopkins, pianiste de renom ayant joué avec les Beatles et le Jefferson Airplane, et clavier attitré des Rolling Stones!

    En 1970, Duncan et Valenti réintègrent le groupe, alors que, dans l'année qui suit, ce sera au tour de Cipollina, Freiberg et Hopkins de s'en aller! Cela n'empêchera pas le trio désormais central de Valenti, Duncan et Elmore, de continuer de faire vivre Quicksilver en donnant des concerts et en publiant régulièrement des disques, accompagnés d'autres musiciens.

    Toutefois, après un dernier 33 Tours en demi-teinte, Solid Silver, paru en 1975 et qui réunit pour l'occasion les membres originaux, Quicksilver deviendra exclusivement un groupe de scène. Dans les années 1980, Duncan reprend le nom pour des tournées et quelques albums, mais ce nouveau groupe, entièrement constitué, mis à part lui, de nouveaux musiciens, n'a plus rien à voir avec le groupe initial.

    Quicksilver se reformera une nouvelle fois dans les années 2000, autour de Duncan et Freiberg, mais cela est une autre histoire!

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  • The House At Pooneil Corners (Les Perles du Rock, 17)

    Voici ce que certains ont qualifié de "Jefferson Airplane guerilla gig", une prestation que je trouve tout à fait appropriée pour marquer le coup de l'arrivée du successeur de Trump à la présidence US!

    Jefferson Airplane fera par ailleurs l'objet d'un numéro des Perles du rock en bonne et due forme!

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  • John Lennon, working class hero (Les perles du rock, 16)

    John Lennon, ce fut mon guide, celui qui m'accompagna, à travers ses disques, avec les Beatles ou en solo, dans ma découverte du rock! En ce mois de décembre 2020, on commémore les quarante ans de son assassinat. J'ai voulu donc lui rendre hommage avec une petite rétrospective.

    On peut tout dire de Lennon, et d'ailleurs on a tout dit, on peut notamment critiquer sa charge venimeuse contre son ami Paul McCartney ("How Do You Sleep") ou une posture de révolutionnaire gauchiste de salon, on peut aussi relever tout ce qu'il a fait pour le rock, on peut surtout louer ses chansons, qui souvent relèvent de l'hymne, comme Help, All You Need Is Love, Give Peace A Chance, Imagine, Mind Games, d'autres encore.

    Mais on ne peut mettre en doute sa sincérité et sa bonne foi! Toujours il a fait ce qui lui semblait juste, même et y compris avoir quitté les Beatles en 1969 pour entamer un partenariat artistique avec Yoko. Départ qui a toutefois mené à la séparation du groupe! Et a fait déprimer grave les trois autres, surtout McCartney. Ainsi que les fans!

    Les Beatles, avec John à la vigie, c'était la conscience du rock en train de s'émanciper, de quitter son statut primitif de musique d'amusement et de danse pour devenir un art à part entière, une musique "sérieuse", ce que certains ne veulent toujours pas comprendre; il suffit pourtant d'écouter "Strawberry Fields Forever" ou "A Day In The Life"!

    Je ne dirai rien de plus, laissant les curieux consulter les nombreux articles disponibles en ligne et les livres qui lui sont consacrés, ou mon billet Les perles du rock, 12.

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